L’électricité de l’église était aux normes d’avant 1929 ! Des fils torsadés, recouverts de tissus soi-disant isolants, des supports de porcelaine et des interrupteurs première génération ébréchés et rouillés …
Le premier travail fut de tout enlever, de mettre en place un tableau provisoire mais convenable et de disposer des éclairages provisoires avec des projecteurs halogènes « de chantier ».  Valentin Goupillion Dans une sacristie bien encombrée Pour permettre aux électriciens de travailler, il fallait sécuriser les planchers de la sacristie. En accord avec la municipalité, les amis de Villeneuvette ont organisé l’opération, prenant les assurances nécessaires et mobilisant les bonnes volontés : Bernard Baret prêta son échafaudage ; Thierry Péchot, professeur de charpente, ancien conseiller municipal resté villeneuvétois de cœur, fit le nécessaire, bénévolement, en se faisant aider d’un petit fils de Nicole Alessandri, Valentin Goupillion. Par ailleurs, Pierre Hoffmann, ingénieur électro-mécanicien, lui aussi ancien conseiller municipal et lui aussi resté villeneuvétois de cœur, établit le projet détaillé du réseau à installer.  Patrick Coste et une partie de son équipe Puis la nouvelle équipe municipale prit les choses en mains. La spécialiste de l’éclairage de l’entreprise Rexel détermina les luminaires à mettre en place pour optimiser la mise en valeur des peintures murales. Pour la disposition des câbles électriques, plutôt que de faire des saignées, on retint l’idée de goulottes au bas de murs. Novation : l’équipe municipale imagina de faire éclairer le clocher, quelques heures à la tombée de la nuit, avec réglage par minuterie ! Autre idée : éliminer la vilaine armoire électrique derrière le portail et la remplacer par trois prises extérieures, une sur chaque façade, pour les différentes manifestations municipales à l’entrée ou au cœur de la cité.
Des offres ont été demandées. L’entreprise Coste Elect prit le marché ; son équipe travailla avec soin, multipliant les astuces pour dissimuler les câbles : ils ont su, par exemple, percer les gros piliers pour éviter leur contournement disgracieux. Extraordinaire Patrick Coste nous a facturé les fournitures mais nous a fait grâce de la main d’œuvre : des jours de travail pour toute une équipe !  Jean-Marie Combes Installant la sono Mais qu’est la lumière sans le son ? La paroisse a fourni les équipements, mis en œuvre bénévolement par Michel Combes. Ainsi, bien éclairé et sonorisé, l’église attend fidèles et mélomanes pour les activités cultuelles et culturelles respectueuses du lieu. Rémy Bouteloup et Laurent Souchon Décembre 2009 |